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« Trois requêtes déposées par Ousmane Sonko et le parti ‘Pastef’ devant la Haute Cour de Justice de la CEDEAO. »

Ousmane Sonko, ancien leader du parti « Pastef, » a déposé trois requêtes devant la Haute Cour de Justice de la CEDEAO. La première requête expose de manière détaillée les faits, les arguments juridiques, et les demandes adressées à la Cour. Selon Me Ciré Clédor Ly, l’avocat d’Ousmane Sonko, cette requête met en lumière onze violations des droits de l’homme conformément au droit international des droits de l’homme. Ces violations sont les suivantes :

1. Violations des Droits de la Défense et à un procès équitable.
2. Violation du Droit d’accès à un avocat.
3. Violation du Droit à la Liberté de Circuler, d’aller et de venir.
4. Violation du Droit à la Santé Physique et morale pour lui-même et pour sa famille.
5. Violation du Droit de propriété et à la protection de ses données personnelles.
6. Séquestration et violation du Droit à la sûreté de sa personne.
7. Violation du droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques.
8. Violation du droit de participer à des élections libres et démocratiques.
9. Caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’Ethique et la Fraternité, dit « PASTEF. »
10. Violation par l’État du Sénégal du droit de Monsieur Ousmane SONKO de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs sénégalais.
11. Violation du droit à la santé physique de Monsieur SONKO ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille.

La deuxième requête, déposée par les avocats d’Ousmane Sonko, vise à obtenir une dérogation aux délais ordinaires et à obtenir un jugement avant la date limite de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle. Cette demande est formulée dans le but de préserver les droits de collecte de parrainages pour le parti « Pastef » et son candidat, Ousmane Sonko.

Enfin, la troisième requête déposée est en référé, visant à obtenir une décision de la Cour dans un délai très court, soit 48 heures après la saisine par le président de la Cour. Cette demande concerne trois questions qui ne peuvent être retardées au-delà du 28 septembre 2023 sans porter atteinte aux droits et intérêts des parties impliquées, y compris Ousmane Sonko, le parti « Pastef, » et l’État du Sénégal. Les avocats d’Ousmane Sonko ont immédiatement notifié ces requêtes à l’État du Sénégal pour obtenir ses réponses concernant les violations des droits de l’homme énumérées ci-dessus.

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