C’est une alerte que la Coalition Diomaye Président vient de publier. En effet, elle explique, dans un communiqué de presse qu’à la suite du lancement officiel de leur cadre politique et des adhésions massives de leaders de l’opposition, qu’il était attendu du pouvoir en place qu’il rétablisse le candidat Bassirou Diomaye Faye dans ses droits. Ce, notamment dans le contexte d’une élection présidentielle dont «il est incontestablement le favori», disent-ils.

Mais, «l’Administration pénitentiaire, placée sous la responsabilité du Ministre de la Justice, a décidé de durcir unilatéralement et sans raison justifiée les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye FAYE», dénonce la coalition.

Elle signale une modification unilatérale des jours de visite de son candidat qui ne pourra, désormais, «recevoir de visites que les mardis et mercredis et ce dans l’enceinte même de la Cour.»

Ensuite, les camarades de Bassirou Diomaye Faye dénoncent une interdiction des communications téléphoniques de leur candidat, «sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique».

Ils décrient aussi «un harcèlement continu», puisque, disent-ils, «la chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ».

La coalition Diomaye Président dénonce aussi une absence de mesures sécuritaires. Et suite à des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie, il ne prend plus le petit déjeuner, soulignent-ils.

«Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale. En tout état de cause, l’Etat du Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention», martèle la coalition.