Les responsables d’un projet consacré à la gestion de l’eau, à la sécurité climatique et à la consolidation de la paix au Mali, en Mauritanie et au Sénégal ont entamé, mercredi, à Dakar, la conception du document avec lequel sera mise en œuvre cette initiative internationale.

Ils ont dit, lors d’un atelier, envisager de boucler cette tâche mercredi 21 août.

Cette rencontre a permis de discuter des “orientations stratégiques” du projet baptisé “Investissement transfrontalier autour de la gestion de l’eau, de la sécurité climatique et de la consolidation de la paix dans les espaces frontaliers du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal”.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance et l’Organisation internationale pour les migrations vont contribuer à la mise en œuvre de cette initiative, selon des documents consultés par l’APS.

L’objectif général de l’atelier de ce mercredi est de discuter des “orientations stratégiques” du projet multilatéral et de finaliser la conception du document avec lequel il sera mis en œuvre.

“L’eau demeure un enjeu crucial dans les espaces frontaliers […] des trois pays et pose un certain nombre de défis en termes de gestion et d’accès durable, inclusif et apaisé à la ressource, dans un contexte amplifié par les effets du changement climatique”, lit-on dans les documents consacrés au projet.

Leurs auteurs signalent que “dans le cadre de la conception du document, des consultations nationales organisées au Mali, au Sénégal et en Mauritanie en mai 2024 ont permis aux […] trois pays de développer une vision partagée des défis transfrontaliers [et] des zones d’intervention prioritaires”.

Le projet d’une durée d’exécution de vingt-quatre mois va renforcer la ‘’résilience’’ des communautés confrontées au changement climatique dans les trois pays, selon les documents.

Les populations vivant de part et d’autre des frontières des pays concernés y seront associées.