Mali : le bilan d’une attaque meurtrière contre un convoi civil fait au moins 32 morts
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Une embuscade tragique a coûté la vie à au moins 32 personnes au Mali. Un convoi civil, escorté par l’armée malienne et des mercenaires du groupe Wagner, a été attaqué par des djihadistes présumés entre Gao et Ansongo, vendredi 7 février 2025. Ce nouvel assaut illustre la persistance de l’insécurité dans la région et la vulnérabilité des populations civiles.
Le Mali est une nouvelle fois endeuillé par une attaque djihadiste meurtrière. Vendredi 7 février 2025, un convoi civil se rendant sur un site d’orpaillage a été pris dans une embuscade tendue par des djihadistes présumés sur l’axe Gao-Ansongo, dans le nord du pays. Escorté par l’armée malienne et des mercenaires du groupe russe Wagner, le convoi a subi une violente attaque, causant la mort d’au moins 32 personnes, selon un dernier bilan communiqué par des sources locales.
Un assaut sans distinction
D’après un élu de la région, les assaillants ont ouvert le feu sans distinction, visant aussi bien les civils que les forces de sécurité. « Les djihadistes ont tendu une embuscade au convoi, faisant de nombreuses victimes parmi les civils et les militaires maliens », a-t-il déclaré. Les blessés sont également nombreux, bien que leur nombre exact ne soit pas encore confirmé.
Sur place, les Forces armées maliennes (FAMA) ont tenté de riposter, mais les dégâts humains et matériels restent considérables. Plusieurs véhicules ont été détruits ou gravement endommagés au cours de l’attaque.
Une situation sécuritaire toujours préoccupante
Cet assaut témoigne une fois de plus de l’instabilité persistante qui règne dans le nord du Mali, où les groupes armés terroristes multiplient les attaques contre les forces de défense et les populations civiles. Malgré la présence de l’armée malienne et de ses alliés russes, la menace djihadiste demeure omniprésente.
Les autorités maliennes n’ont pas encore réagi officiellement à cette attaque, mais cet événement rappelle l’urgence d’un renforcement des mesures sécuritaires pour protéger les civils et garantir la libre circulation dans ces zones à haut risque.