En tout cas, il y a beaucoup de bizarreries dans notre paysage politique sénégalais. Comment peut-on fermer les yeux sur les actes de défiance d’un individu à l’encontre de toutes les institutions et de tous les services de l’État, et dire maintenant que cet homme est séquestré par les services de l’ordre ?

Quand on est assoiffé de pouvoir aveuglément, on ne voit rien de raisonnable. Tous ces Opposants qui font le pied de grue chez le jeune Sonko pour le gonfler n’attendent qu’une seule chose : qu’il soit condamné et déclaré non éligible en 2024 pour espérer se partager les restes de Pastef et ses partisans.

Dans le secret de leurs consciences, ils nourrissent tous une ambition fondée sur l’échec fort probable d’un leader qui leur a tous damé le pion alors qu’ils sont incapables de faire bouger la moindre ligne, bavards et violents devant les caméras mais inspirant le mépris de la part des populations.

Qui est fou ?

C’est dommage que nous en sommes arrivés là ! La démocratie sénégalaise chantée de partout mérite des acteurs politiques beaucoup plus mûrs et… patriotes. Pas de ce patriotisme nourri par la haine et la volonté d’humilier un Président de la République dont le seul tort est d’avoir, en si peu de temps de magistère, contre toutes attentes de ses adversaires peu avertis, réussi à transformer radicalement le visage du pays.

L’HISTOIRE retiendra qu’il est aujourd’hui le chef de l’État qui a le plus fait pour le développement du Sénégal depuis 1960. Quand un tel compliment émane d’un homme d’État aussi lucide que Abdou Diouf qui aura géré le pays pendant 20 ans, il y a de quoi être fier et ne pas faire la fine bouche sur les qualités exceptionnelles de l’enfant de Fatick.

Après 26 ans de combat, Abdoulaye Wade, la référence historique en Afrique, en terme de démocratie, de libertés et de multipartisme, a accédé au pouvoir à la cinquième candidature. Il n’est pas dit que popularité rime avec forcément avec confiance du peuple dans il s’agit de gérer la cité. Youssou Ndour aurait déjà gagné une élection présidentielle depuis lors si ce n’était que ça !

Surtout quand cette aura est adossée à un populisme des plus pernicieux adoubé par des partenaires politiques supposés qui ne l’aiment que du bout de leurs bouches infectées par une jalousie maladive difficilement contenue.

Il n’est pas trop tard pour revenir à la raison. Ousmane Sonko a intérêt à faire sienne cette vieille prière faite de sagesse : Dieu préservez moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe. La nuit est longue certes mais il fera jour. Gare aux gypaètes de l’espace public… politicien !

*par Iboundoye

Depuis Beijing, la merveilleuse capitale d’une République Populaire de Chine dont le modèle économiquee et social aujourd’hui en vogue sur la scène mondiale, repose essentiellement sur des consensus forts autour de l’essentiel. À méditer r !