Oulimata Sarr, ministre de l’Economie, explique le rôle des BRICS
Les BRICS ont pour ambition de réduire le pouvoir d’influence des Etats-Unis d’Amérique et de l’Europe au FMI et à la Banque mondiale, et à offrir une alternative à ces Institutions.
C’est le sens de la création en 2014 de la Banque de développement des BRICS, devenue Nouvelle Banque de Développement, basée à Shanghai et dirigée actuellement par Mme Dilma Rousseff, ancienne Présidente du Brésil.
Le Groupe envisage la mise en place d’une monnaie commune adossée à l’or, en vue de contrecarrer l’hégémonie du dollar américain sur le commerce international.
Sur le plan géostratégique, les BRICS constituent une puissance démographique, industrielle, économique, et militaire : 3,2 milliards de consommateurs, environ 31,5% de la richesse mondiale (contre 30,7% pour les pays du G7).
Au gré des mutations géopolitiques en cours, marquées par la contestation croissante de l’ordre post guerre mondiale, 23 pays, dont notamment l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Bangladesh, l’Algérie, le Nigéria et l’Egypte ont manifesté un intérêt à adhérer aux BRICS.
Le thème du dialogue avec l’Afrique a porté cette année sur : Les BRICS et l’Afrique : un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif.
En marge du Sommet, la Chine et l’Afrique du Sud ont organisé une Table ronde Chine-Afrique sur le thème : Promouvoir l’intégration africaine et construire ensemble une communauté de destin Afrique-Chine de haut niveau.
Oulimata Sarr