Aurélien Tchouaméni, sifflé par le stade Santiago-Bernabeu, peut, lui, être légitimement pointé comme le principal coupable de cette défaite. Passif et lâche au marquage de Malick Thiaw sur l’ouverture du score de la tête sur corner de l’Allemand (12e, 0-1), l’ancien Monégasque a surtout commis une grossière erreur de relance par la suite qui a permis à un Alvaro Morata opportuniste de redonner l’avantage aux Italiens (39e, 1-2).

Des lacunes défensives inquiétantes

Entre-temps, Vinicius avait égalisé pour le Real d’une panenka sur un penalty généreux (23e, 1-1). Les Madrilènes, apathiques, sans idées ni agressivité sur le porteur du ballon n’ont encore pas montré grand-chose, mis à part leurs sempiternelles lacunes défensives sur les contres, rondement menés pour le coup par les Milanais, avec à la baguette la vista et les jambes de feu de Christian Pulisic. Sur l’un d’eux, Tijjani Reijnders, étincelant dans l’entrejeu, est venu mettre à l’abri le Milan (73e), qui aura joué dans un fauteuil. Et sans un Lounine auteur de multiples parades de classe (31e, 52e, 88e), l’addition aura pu être bien plus salée pour le Real, qui s’est vu refuser un but d’Antonio Rüdiger pour un hors-jeu de Vinicius, après une sortie manquée de Maignan (81e). Avec cette deuxième victoire, l’AC Milan recolle aux Madrilènes au classement. Les Merengues, eux, inquiètent, à tous les niveaux.